Claude de Rueil, évêque d’Angers, à Richelieu, 19 février 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1481, f° 71-72. Original autographe. Suscription au f° 72 v° : « à Monseigneur, Monseigneur le cardinal de Richelieu ».

Monseigneur,

Notre corps de ville vous supplie très humblement d’avoir en considération cette province qui plus particulièrement que toutes les autres du royaume vous honore. Elle est en état de vous réclamer et de plus séjourner. Les maires ont désiré le témoignage de moi et comme de leurs évêques et tout ensemble votre très humble créature. Je vous jure, Monseigneur, qu’auprès la peste et la famine de l’année dernière, cette surcharge d’un régiment l’accable tout à fait. Je crois, Monseigneur, que celui qui reçoit l’avantage du rafraîchissement vous donne un pareil avis. J’écris <…> surprise à Monsieur le surintendant pour vous dire qui vous fera honneur. C’est, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très obligé serviteur et <…> créature.

Rueil, évêque d’Angers.

À Angers, le 19 février 1632.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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