Claude I^er de Mallier [ou Malier] du Houssay est le fils de Sébastien de Mallier, seigneur du Houssay-Monnerville, et de Marie Godé. Il entre au service du roi Charles IX dès 1572. Secrétaire des finances d’Henri III en 1581, il devient secrétaire du conseil d’État et des finances en 1609 puis conseiller d’État en 1617. Promu intendant des finances en 1621, en charge de la Normandie et de la généralité de Caen, il exerce aussi le contrôle général des finances en 1629, avec Charles Duret de Chevry et Pierre de Castille, et en 1637, conjointement avec Claude Cornuel¹. 

Au début de l’année 1633, Richelieu lui offre un terrain en sa ville de Richelieu pour le remercier de ses services et y faire construire une maison. À la fin du mois de juillet 1635, il est envoyé en Champagne, en qualité d’intendant des vivres, pour y organiser le ravitaillement des troupes du roi de France envoyées en Lorraine. Il rend régulièrement compte de ses activités à Richelieu à partir du 3 août.² Il a épousé, en 1600, Marie de Mélissant, et décède, très âgé, le 13 septembre 1641. De son mariage sont nés Claude II de Mallier du Houssay (1600-1681), dit « le président Mallier », président en la première chambre des requêtes du parlement de Paris en décembre 1632 ; Élisabeth de Mallier, qui a épousé, en 1621, Nicolas Le Bailleul, devenu veuf en 1618 ; et François de Mallier, évêque de Troyes en 1636. 

François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…,  seconde édition, t. IX, p. 458 ; 

Michel Antoine, Le cœur de l’État. Surintendance, contrôle général et intendances des finances (1552-1791), Paris, Fayard, 2003, p. 176, 187, 188, 200.

Textes 5, 484, 488, 569, 741, 860, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

More Posts

1. Voir Michel Antoine, Le cœur de l’État. Surintendance, contrôle général et intendances des finances (1552-1791), Paris, Fayard, 2003, p. 185 et p. 187. [↩]
2. Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 27, f° 239-240, 267-268, 311-318 ; vol. 28, f° 157-162, 168-169, 170-175, 177-179, 180-181, 182-185, 186-187, 188-196, 201-202, 205-207, 210-211, 214-219, 247-248 [↩]