François Lanier au cardinal de Richelieu, Paris, 8 avril 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 99. Original autographe. Monseigneur,
J’ai un extrême déplaisir que les douleurs de la colique ne m’ont permis de rendre en propre main de Votre Éminence la réponse de Mme la princesse de Guéméné. Je lui dis ce que vous m’aviez commandé sur le sujet de la conférence que désirez faire pour acheminer un accommodement entier plutôt que pour décider l’affaire.
Entre mes douleurs, Monseigneur, j’ai une grande consolation d’avoir reçu la résolution de Messieurs de Parlement pour votre duché conforme à votre volonté.
Je ne manquerai, Monseigneur, de l’aller présenter à Votre Éminence de la part de ceux qui n’ont rien de plus cher que de mériter l’honneur de votre bienveillance et protection, la suppliant très humblement qu’il lui plaise la continuer à celui qui est, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
Paris, ce 8 avril 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (25 mai 2022). Texte 91, année 1632, 8 avril, Lanier à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpsa