Richelieu au parlement de Bretagne, Saint-Germain-en-Laye, 9 mai 1632.
Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, série 1B, pièce non-cotée.
Messieurs,
Le plus grand contentement que je pouvais recevoir touchant le gouvernement dont il a plu au Roi m’honorer, est de voir celui que vous me témoignez en avoir, tant par la publication des lettres patentes de Sa Majesté que par les particulières que Monsieur le président de Brie m’a rendues de votre part. Je vous rends mille grâces de la bonne volonté que vous me faites paraître en ceste occasion, vous assurant que je rechercherai soigneusement toutes celles qui me donneront lieu de procurer l’avantage de la province en tout ce qu’il me sera possible, et de faire voir à votre compagnie, et à chacun de ceux qui la composent, qu’il n’y a personne qui l’estime et désire plus la servir que moi, qui suis, Messieurs, votre très affectionné à vous rendre humble service,
le cardinal de Richelieu.
De Saint-Germain, ce 9° mai 1632.
Messieurs du Parlement.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (25 mai 2022). Texte 111, année 1632, 9 mai, Richelieu au parlement de Bretagne. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 17 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpsu