Descoutures à Richelieu, Verdun, 18 mai 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 147-148. Original autographe. Suscription au f° 147 v° : « à Monseigneur, Monseigneur le cardinal de Richelieu ».
Monseigneur,
Les commandements qu’il vous a plu me faire vous écrire me font passer par-dessus toutes les effronteries et témérités qui s’en pourraient juger sur la hardiesse que je prends en cet endroit, lequel je n’aurais jamais entrepris, si ce n’était pour vous rendre compte, Monseigneur, des choses dont vos commandements m’ont honoré. Et vous les déduirez tout au long, si n’était que Monsieur le vicomte d’Arpajon vous en fait une très particulière description, l’ayant mené jusqu’au fond et fait voir toutes les choses nécessaires à considérer pour y bien servir et avec utilité Sa Majesté. Ce sera donc à vous, Monseigneur, d’ordonner et sur l’exécution de vos commandements, votre Excellence y reconnaitra la fidélité passionnée de, Monseigneur, votre très humble, très fidèle, et très obéissant serviteur,
À Verdun, ce 18e mai 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 120, année 1632, 18 mai, Descoutures à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpt3