Le cardinal Nicolas-François de Lorraine à Louis XIII, mai 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 9, f° 261-262. Original de la main d’un secrétaire, sauf la signature et la formule finale autographe.

Sire,

Le témoignage qu’il a plu à Votre Majesté me rendre, tant par sa lettre dont elle a daigné m’honorer, que par la bouche de Monsieur de Guron, son envoyé auprès de Monsieur mon frère, de la continuation de sa bienveillance en mon endroit est un effet accoutumé de sa grande bonté, et qui m’obligé en sorte que ne pouvant lui rendre les grâces que je dois, j’attendrai du temps les occasions de lui pouvoir faire voir par mes services très humbles le ressentiment qui m’en demeure et à combien davantage j’estimerai toujours la gloire d’être avoué de Sa Majesté, Sire, son très humble et très obéissant serviteur et cousin,

Le cardinal de Lorraine.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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