Charles de Malon, seigneur de Bersy, ou son fils, au cardinal de Richelieu, Paris, 4 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 171. Original de la main d’un secrétaire.
Monseigneur,
Je ne me plains pas de n’avoir su obtenir des juges pour mon affaire, puisqu’il n’y a information, ni accusation, ni partie contre moi, et néanmoins je demeure interdit par arrêt du conseil d’État, mais je me plains de mon malheur d’avoir donné ombrage au Roi que je sois criminel, vu que je ne me suis départi de son service ni de vos commandements. Si mon innocence est protégée de votre autorité, je serai par obligation, comme je suis par vos mérites et rares vertus, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
À Paris, ce 4° juin XVIC XXXII.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 144, année 1632, 4 juin, Malon de Bersy à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tptr