François Fouquet à Richelieu, Paris, 12 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 186. Original autographe.
Monseigneur,
J’ai su de M. [le prieur] des Roches qu’il n’a plus que deux arrêts du Parlement à me faire voir. Je lui ai rendu tous les papiers qu’il m’avait mis entre les mains, et parachevé l’extrait et rédigé le tout en tel ordre que j’estime que vous ne le trouverez pas mal.
Vous aurez agréable de me faire savoir si vous désirez que je vous envoie cet extrait, ou que je le garde jusqu’à votre retour. Cependant, Monseigneur, je vous supplie très humblement de vous souvenir de la dispense d’âge de mon fils, qu’il m’importe extrêmement d’avoir dans peu de jours pour quelque établissement de famille qui se présente. Je vous en aurai une très grande obligation et rechercherai toute ma vie les sujets de vous faire voir que je suis, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
À Paris, ce 12 juin 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 153, année 1632, 12 juin, François Fouquet à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpu0