Jean de Nettancourt, comte de Vaubecourt, à Richelieu, Verdun, 19 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 203. Original de la main d’un secrétaire.
Monseigneur,
J’ai trop de sentiment du souvenir qu’il vous a plu avoir de moi au départ de M. de Manicamp pour tarder plus longtemps à vous en remercier très humblement comme je fais. J’ai toujours bien espéré de ma prétention, parce ce que vous savez mes fidèles services, et qu’il ne faut que bien faire pour être appuyé du pouvoir que vous avez auprès du Roi. Et comme il est juste, les bons ne peuvent trouver que justice auprès de vous. Je vous assure, Monseigneur, que vous n’aurez jamais regret de m’avoir obligé jusqu’à ce point, que je vous en rendrai très fidèle service toute ma vie. Ayez-en, je vous supplie, la croyance, puisque je suis, Monseigneur, votre très humble, très fidèle et très obéissant serviteur,
À Verdun, ce 19 juin 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 167, année 1632, 19 juin, Nettancourt-Vaubecourt à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 6 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpue