Le marquis de Saint-Chamond à Richelieu, Calais, 26 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1675, f° 210. Original autographe. Suscription au f° 210 v° : « à Monseigneur, Monseigneur le cardinal ».
Monseigneur,
Vous ne perdrez pas la mauvaise opinion que vous avez de ma libéralité pour le présent que je vous ai apporté d’Angleterre, car il est bien médiocre, mais vous ne mesurerez pas, s’il vous plaît, mon affection à l’aune du drap que je vous envoie, car, encore qu’il soit du plus beau que j’ai su rencontrer, il n’y en a que pour faire un habillement. Mais vous trouverez dans la passion que j’ai pour votre service, de l’établissement pour vous en servir toute ma vie, car <…> n’aura jamais de limite que celle de l’honneur de vos commandements et vous connaîtrez par ces effets que votre Saint-Chamond est plus véritablement que toutes vos autres créatures, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Monsieur le maréchal de Vitry a logé des gens de guerre dans Sisteron, ce qu’il n’a jamais fait tant que Gariscan a eu le gouvernement. Une sauvegarde du Roi bien <…> pourra soulager ce peuple et m’y acquérir un peu de créance, s’il vous plaît, Monseigneur, de leur faire obtenir cette grâce. Je vous écrivis hier amplement par le sieur Madiot.
À Calais, le 26me juin 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 177, année 1632, 26 juin, le marquis de Saint-Chamond à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 12 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpuo