Les trois ordres de la ville et cité de Metz au cardinal de Richelieu, 28 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, supplément 7, f° 288.
Monseigneur,
Envoyant vers le Roi nos députés présents porteurs, pour rendre à Sa Majesté les soumissions qui lui sont dues, nous avons estimé être de notre devoir de leur donner charge expresse, comme nous avons fait, de vous assurer de notre très humble service, et du ressentiment d’un si grand nombre d’obligations que vous vous êtes acquises sur nous et sur tout le peuple messin, suppliant très humblement Votre Éminence, Monseigneur, de nous continuer l’honneur de sa bienveillance, assuré que nous ne nous rendrons jamais indignes, et que personne du monde ne nous surpasse en zèle et affection au bien et à l’avancement de vos affaires. Cependant, nous redoublerons avec ardeur les vœux que nous faisons pour la santé et la prospérité de Votre Éminence, de laquelle nous sommes, Monseigneur, les très humbles et très obéissants serviteurs,
les gens des trois ordres de la ville et cité de Metz.
À Metz, ce XXVIII juin 1632.
[suivent 7 signatures.]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 179, année 1632, 28 juin, les trois ordres de la ville de Metz à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 26 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpuq