Le comte de Bouligneux au cardinal de Richelieu, <Romans>, 8 juillet 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 802, f° 264. Original autographe.

Monseigneur,

Bien que je vous aie déjà écrit ces jours passés, comme Monsieur l’abbé de Coursan m’avais remis votre maison de Lourdon, et que je vous en ai protesté la fidèle garde tant qu’elle restera en mes mains, si ai-je cru vous en devoir encore donner la confirmation par cette [dépêche] de répartir à ce qu’on m’a dit que vos officiers avaient charge à Votre Éminence, et sur ce que je ne m’étais pas voulu charger des papiers qui y sont, sans les avoir vus, et dont ils ont les clefs. Je vous dirais donc sur ce, Monseigneur, que vous les devez tenir aussi assurés où ils sont qu’ils le seraient pu s’ils étaient en leurs puissance, et donc je périrai en les perdant, puisque je suis attaché inséparablement au service de Votre Éminence, en qualité de, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,

Bouligneulx

<Romans>, 8^e juillet 1632.

Monseigneur, j’ai parlé à Monsieur l’abbé de Coursant d’une affaire qui concerne votre service, que j’effectuerai si vous me le commandez.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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