Gabriel Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, à Richelieu, Saint-Germain-Beaupré, 16 juillet 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 264. Original autographe.
Monseigneur,
Je n’ai pas manqué, ayant reçu les commandements du Roi, de me mettre en état de le faire obéir dans mon gouvernement [de La Marche], bien qu’aucunes des villes fussent mal affectionnées et quelque noblesse pour des raisons que je vous ai fait savoir. Je suis toujours sur l’attente de mon second fils qui m’a mandé que vous lui feriez l’honneur de me l’envoyer bientôt avec des commissions. Je suis fort fâché de ce qui demeure tant et que je ne reçoive l’honneur de vos commandements, lesquels je chéris à l’égal de ma vie comme étant avec passion, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Écrit à Saint-Germain, ce 16me juillet 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 208, année 1632, 16 juillet, Saint-Germain-Beaupré à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 17 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpvj