Pierre Le Goux de La Berchère à Richelieu, Dijon, 18 juillet 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 804, f° 267. Original autographe.

Monseigneur,

Par les lettres de M. Bouthillier et le récit de mon frère, j’ai bien particulièrement appris que pour l’impétration d’un petit prieuré sis en cette province, nous en avions l’entière obligation à Votre Éminence.

Vous êtes si coutumier, Monseigneur, de me faire du bien, que cette grâce ne m’a point surpris, sinon en la peine qu’elle m’a mis de ne la pouvoir jamais reconnaître, ni par effets ni par services. Si, toutefois, en quelque occasion, j’étais assez heureux que d’être commandé par vous, mon obéissance vous ferait connaître que je ne manquerai jamais de suivre l’intérêt de votre affection, ni faire paraître les sentiments que je dois à vos faveurs, sous la qualité véritable, Monseigneur, de, votre très humble et très obéissant serviteur,

Le Goux

À Dijon, ce dix-huitième juillet 1632.

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