Le cardinal Nicolas-François de Lorraine à Richelieu, Nancy, 31 juillet 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 9, f° 294. Original de la main d’un secrétaire, sauf la signature et la formule finale autographe.

Monsieur,

Je ferais tort aux témoignages de bonne volonté, dont il a plu à Votre Éminence m’obliger jusqu’à présent, si je ne m’en promettais encore quelque preuve au sujet pour lequel Son Altesse, Monsieur mon frère, dépêche ce gentilhomme [Monsieur de Contrisson] au Roi.

C’est pourquoi, après l’avoir très humblement supplié de la continuation de ses faveurs, je l’assurerai qu’elle ne les participera jamais à personne qui en doive après Monsieur mon frère, qui lui en demeurera entièrement obligé avoir plus de sentiment que moi. Je laisse à la charge de ce porteur de lui dire ceux qui me restent de ses courtoisies de lui faire paraître en effet combien je suis véritablement, Monsieur, votre très humble et très affectionné serviteur,

le cardinal de Lorraine

<À> Nancy, ce 31 de juillet 1632.

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