Le marquis de La Force à Richelieu, Nîmes, 4 août 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 802, f° 326. Original autographe.
Monseigneur,
Je ne vous importunerai point ici en vous réitérant ce qui s’est passé tant en cette ville qu’aux Cévennes, vous l’apprendrez assez tôt par la lettre que j’écris au Roi que par le sieur de Sizeaus [sic], que j’envoie vers Sa Majesté pour l’informer particulièrement de tout, et n’ai qu’à vous assurer, Monseigneur, que je n’épargnerai jamais rien qui dépende de moi pour le service de Sa Majesté, ni pour le vôtre particulier, et que je ne saurais recevoir un plus grand contentement au monde que d’être honoré de vos commandements, afin que, par obéissance que je leur désire rendre, je vous puisse témoigner avec quel zèle je veux vous rendre mes très humbles services, et vous faire voir que je suis plus que personne qui vive, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
De Nîmes, ce 4 août 1632
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 mai 2022). Texte 249, année 1632, 4 août, le marquis de La Force à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 24 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpwo