Le marquis de Châteauneuf à Richelieu, avant le 5 août 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 805, f° 231. Original autographe.

Je vous envoie la déclaration, que j’ai réformée en ce qu’elle parlait des Espagnols ou de Cordoue. Le dispositif est par feuille séparée afin que vous corrigiez ce qu’il vous plaira, si je n’ai entièrement suivi votre intention.

Je renvoie Venan [Claude du Venant] en la chambre de l’Arsenal, où les présidents et le procureur du Roi que j’assemblai hier, semblent douter de quelques-uns de cette compagnie qui élude toutes choses. Enfin, le Roi n’aura dans son État de plus grands ennemis que les officiers de justice, qui s’enorgueillissent sous ma sûreté et le grand prix de leurs charges. Le Roi n’a point besoin de se hâter de huit jours : je suis si travaillé de mon rhume que je ne pense pas en être quitte plus tôt.

Ce lundi, à midi.

S’il vous plaît de me mander si je ferai partir Berruyer, et si désirés parler à lui auparavant. Les lettres du 23 de cette dame de Bruxelles qui me mande que le comte Henri ne fasse rien qui vaille, et tienne Maastricht résolu.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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