Nicolas-François de Lorraine à Richelieu, Mirecourt, 5 janvier 1634.
Ministère des Affaires étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 14, f° 27-28. Original de la main d’un secrétaire, sauf la signature et la formule finale autographe. Suscription au f° 28 v° : « à Monsieur, Monsieur le cardinal de Richelieu ».
Monsieur,
Toutes les occasions qui se présentent de vous assurer de mon service très humble me sont si chères que je ne puis en perdre aucune. C’est pourquoi le sieur de Contrisson, qui est à moi, étant envoyé au Roi par l’Altesse de Monsieur mon frère [le duc Charles IV de Lorraine], je lui ai commandé de vous baiser de ma part les mains très affectueusement, et vous prie d’ajouter foi à ce qu’il vous dira, non seulement du souvenir qui me demeure de tant de témoignages d’amitié dont vous m’avez toujours obligé, mais aussi du désir extrême que j’ai de m’en procurer la continuation, puisque c’est l’un des plus grands contentements que peut recevoir, Monsieur, votre très humble et très affectionné serviteur,
De Mirecourt, le 5me janvier 1634.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (31 mai 2022). Texte 261, année 1634, 5 janvier, le cardinal de Lorraine à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 19 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpwt