Vincent Bouhier († v. 1631), seigneur de Beaumarchais, détient d’abord les charges de conseiller-secrétaire du roi Henri IV et de « receveur-payeur du fait et dépenses des Écuries du Roi »1. Il est pourvu de celle d’intendant de l’ordre de Saint-Esprit en 1599 et la conserve jusqu’à son décès. Contrôleur général de l’artillerie en 1600, il devient surtout trésorier de l’épargne en 16052.
Archives de catégorie : Notices lettre B
Béthune (Maximilien II de, marquis de Rosny)
Maximilien II de Béthune (1588-1634), marquis de Rosny, prince d’Henrichemont et de Boisbelle, baron de Bontin, est le fils aîné de Maximilien de Béthune (1559-1641), baron puis marquis de Rosny, duc de Sully, prince d’Henrichemont et de Boisbelle, marquis de Nogent-le-Rotrou, comte de Muret et de Villebon, vicomte de Meaux, et d’Anne de Courtenay (1564-1589).
Il est aussi le beau-frère du duc de Rohan, qui a épousé sa sœur, Marguerite de Béthune, en 16051.
Selon Louis Moréri, il est pourvu de la charge de surintendant des fortifications et des bâtiments de France, et des gouvernements de Mantes et de Jargeau2. Le 30 avril 1618, le duc de Sully résigne en sa faveur la charge de grand maître de l’artillerie de France, qui lui avait été donnée en novembre 1598 et érigée en 1601 en office de la Couronne, tout en s’en réservant la survivance. Mais, en 1627-1628, lors du siège de La Rochelle, le marquis de Rosny commet de telles négligences dans l’exercice de la charge que, malgré l’intervention de Sully, le Roi charge le maréchal d’Effiat d’exercer les fonctions dévolues au marquis de Rosny3.
- Pierre Grillon (éd.), Les Papiers de Richelieu, section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome IV : 1629, Paris, A. Pédone, 1980, p. 49. [↩]
- Louis Moréri, Le grand dictionnaire… tome I, Paris, chez Denis Mariette, 1718, p. 874-875. [↩]
- Concernant les manquements du marquis de Rosny, voir le courrier que Richelieu adresse au duc de Guise, d’Aytré, le 22 octobre 1627, dans Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu, section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome II : 1627, Paris, éditions A. Pédone, 1977, p. 589 ; le courrier que le marquis de Rosny adresse à Richelieu, le 12 avril 1628, et les courriers du duc de Sully à Richelieu, du 22 août et du 12 novembre1628, dans Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu, section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome III : 1628, Paris, éditions A. Pédone, 1979, p. 176, 453 et 564. [↩]
Bault de Sainte-Frique (famille de)
La famille de Bault de Sainte-Frique semble souvent confondue avec la famille de Baux de Sainte-Frique, Baux de Sainte-Afrique, ou Baux de Sainte-Affrique.
Baumevielle (Monsieur de)
M. de Baumevielle (ou Baumerveille, Beaumevielle, Beaumerveille) est un gentilhomme auvergnat, proche de Maurice de Blanchefort-Beauregard1. Comme ce dernier, il reste fidèle à Louis XIII en 1632, ainsi que son fils, alors que le duc d’Orléans prend les armes contre le pouvoir royal et traverse l’Auvergne pour joindre ses forces à celles du duc de Montmorency en Languedoc. Il est aussi l’auteur, dans le courant de l’année 1632, d’un Mémoire donné par le sieur de Beaume-Vielle pour créer des visiteurs généraux par tout le royaume ((Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 808, f° 228-235.)).
Monsieur de Baumevielle et son fils renouvellent leur loyauté au Roi en 16332.
Texte 907,
- Voir le courrier que Maurice de Blanchefort-Beauregard adresse au maréchal de Schomberg, de Riom, le 22 juillet 1632, translation publiée en ligne, texte 907. [↩]
- Voir le courrier que M. de Baumevielle adresse en ce sens à Richelieu, de Riom, le 6 janvier 1633, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), Richelieu à la conquête de la Lorraine. Correspondance : 1633, Paris, éditions L’Harmattan, 2010, p. 58-59. [↩]
Beauregard (Maurice de, seigneur de Blanchefort)
Maurice de Blanchefort († 1641), seigneur de Beauregard1 et de Confolent (paroisse de Miremont) par son épouse, est chargé de surveiller la progression des troupes du duc d’Orléans en Auvergne en 1632 : il en rend un compte précis au maréchal de Schomberg, le 22 juillet2.
Brénugat (Vincent de)
Vincent de Brénugat (v. 1580-1642), seigneur du Moustoir, est le fils de Jean de Brénugat, seigneur de Kerder, et d’Aliette Le Roy.
En 1601, il est pourvu d’une charge de juge et magistrat criminel au présidial de Vannes.
En 1617, il est reçu conseiller au parlement de Bourgogne, puis, en 1632, conseiller au parlement de Rennes, malgré l’opposition de Christophe Fouquet de Chalain1.
- Voir le courrier que le marquis de Châteauneuf adresse à Richelieu, de Paris, le 19 juillet 1632, translation publiée en ligne, texte 899. [↩]
Bréchu (le sieur)
Le sieur Bréchu (ou Le Bréchu) apparaît dans la correspondance de Richelieu comme porteur de dépêche au cours de l’été 1632 alors que le duc d’Orléans et le duc de Montmorency ont pris les armes contre le Roi1. Il exerce peut-être le métier d’ingénieur : il est encore évoqué avec l’ingénieur et géographe René Siette à propos de l’assèchement des marais du Poitou, au début de l’année 16422.
Texte 889,
- Henri d’Escoubleau de Sourdis à Richelieu, de Brouage, le 14 juillet 1632, translation publiée en ligne, texte 889. [↩]
- Julius de Loynes informe Denis Charpentier, secrétaire de Richelieu, le 19 février 1642, qu’ « enfin nous avons tant fait que j’ai eu les terres dont je vous ai parlé du sieur Siette et Bréchu, qui m’ont fait déclaration de chacun mille arpents de marais… ». La lettre manuscrite est conservée à la Bibliothèque nationale de France, collection Baluze, volume 337, f° 135. [↩]
Brouillard (Jacques du, seigneur de Coursan)
Jacques du Brouillard (ou de Brouillard, du Brouillart, de Brouillart, de Bruillart) (v. 1559-1631), chevalier, seigneur de Coursan (Coursan-en-Othe), est le fils aîné de Gabriel du Brouillard, seigneur de Coursan, et de sa seconde épouse, Claude du Breul. Il charge de exerce la charge de gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi.
Budos (Antoine Hercule de, marquis de Portes)
Antoine Hercule de Budos (1589-1629), marquis de Portes, est le fils aîné de Jacques de Budos, baron puis vicomte de Portes, et de Catherine de Clermont-Montoison. Il est le frère de Balthazar de Budos, évêque d’Agde, et de Louise de Budos, seconde épouse du connétable de Montmorency.
Louis XIII a, pour lui, érigé la seigneurie de Portes en marquisat en 1613. À la même date, il profite de la faveur de son neveu, Henri II de Montmorency, devenu amiral de France, et devient vice-amiral.
Chevalier des ordres du Roi en 1619, il détient la charge de lieutenant général du Roi en Languedoc, Gévaudan et Cévennes.
Il a épousé Louise de Crussol (1604-1695), fille d’Emmanuel de Crussol, 3e duc d’Uzès, et de Claudine d’Ébrard de Saint-Sulpice.
Il est tué lors du siège de Privas.
François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, tome III, p. 344.
Texte 884,
Borne de Laugères (Anne de, seigneur de Naves, baron de Balazuc)
Anne (ou Annet) de Borne de Laugères (v. 1595 – 1639), seigneur de Naves, baron de Balazuc, est le fils de Claude de Bornes de Laugères (†1618) et de Marie de Jaujac de Naves († octobre 1628), dame de Naves, de Mirandol et de l’Arzalier.
Il a épousé au château de Banne, le 25 octobre 1625, Gabrielle de Grimoard de Beauvoir du Roure, veuve de Christophe d’Audibert de Lussan.
En 1632, il se met au service du duc d’Orléans, entré en rébellion avec l’appui du duc de Montmorency1.
Voir Marc Gauer, Histoire et généalogie de la famille de Beauvoir du Roure et de ses alliances, collection Cahiers ardéchois, disponible en ligne, mise-à-jour du 20/12/2016, consulté le 12/08/2024, p. 15-19.
- Voir le texte 877. [↩]