Le sieur de Casenac (ou Cazenac, Casenave) est capitaine de vaisseau et placé sous l’autorité d’Henri d’Escoubleau de Sourdis : il est ainsi cité dans un échange de courriers entre celui-ci et Richelieu fin juillet – début août 1633¹.

Il accède au grade de « contre-amiral de l’armée navale de Sa Majesté au Levant »².

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Henri d’Escoubleau de Sourdis à Richelieu, 30 juillet 1633, translation publiée en ligne, texte 860, et, en réponse, Richelieu à l’archevêque de Bordeaux, début août 1633, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome IV, p. 476, translation à venir, texte 861 ; voir aussi Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VIII, p. 409. [↩]
2. Voir le « certificat de M. Lequeux que le vaisseau la Fortune, commandé par M. de Casenac, est hors d’état de servir », 16 octobre 1641, dans Eugène Sue (éd.), Correspondance de Henri d’Escoubleau de Sourdis…, Paris, imprimerie du Crapelet, 1839, 3 volumes, tome III, p. 90. [↩]

Claude Cornuel (1544-1638), sieur de La Marche et de Mesnilmontant, appartient à une fratrie de financiers qui bénéficient d’un enrichissement considérable au début du XVII^e siècle. Il est le frère de Guillaume Cornuel, trésorier de l’extraordinaire des guerres, et de Nicolas Cornuel, président des trésoriers de France à Châlons. Il exerce d’abord les fonctions de commis des secrétaires du conseil d’État et des Finances¹ ou de secrétaire du conseil d’État et des finances².

En 1633, il reçoit une parcelle de terrain dans la ville de Richelieu³. 

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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1. François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, tome IX, Paris, chez Antoine Boudet, 1775, p. 283. [↩]
2. Michel Antoine, Le cœur de l’État. Surintendance, contrôle général et intendances des finances (1552-1791), Paris, Fayard, 2003, p. 197. [↩]
3. Il signe l’acte de donation sans identification de la parcelle foncière le 21 novembre 1633 : peut-être s’agit-il du n° 23 de la Grande Rue. Voir la plateforme ouverte du patrimoine, notice consacrée au bâtiment, disponible en ligne, consultée le 22/06/2024. [↩]

Antoine Citoys († v. 1646), seigneur de Vaurais (Vendeuvre), originaire de Poitiers, est le fils aîné de Pierre Citoys. Il est aussi le frère de Mathieu Citoys, conseiller du Roi en l’élection de Poitiers, dont il est doyen en 1644, qui a épousé Radegonde Chabat ; de Florence Citoys, qui épouse, en 1595, René Coulard, seigneur de Soucy ; de François Citoys, seigneur du Fief-Vaillant, médecin de Richelieu et médecin du Roi ; de Pierre Citoys, sénéchal de la baronnie de Luçon à la date du 23 octobre 1622 ; de Joseph Citoys († 1650), seigneur de Chaumont ; de N… Citoys, qui épouse Jacques Barraud, avocat et docteur régent en l’université de Poitiers ; de Sébastien Citoys, chevalier de Malte.

Docteur en droit, il exerce d’abord les fonctions d’avocat au présidial de Poitiers¹.

Professeur de droit à l’université de Poitiers, il obtient une charge de maître des requêtes de Marie de Médicis.

Dès 1605, il est aussi sénéchal de la seigneurie et du château de Richelieu et devient sénéchal de la châtellenie d’Étables (il l’est à la date du 3 juillet 1623).

Il est gratifié, en 1633, d’un terrain le long de la Grande Rue de la ville que Richelieu fait édifier en Poitou.

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1. Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu, section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome III : 1628, Paris, éditions A. Pédone, 1979, p. 463 ; Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France,tome I, p. 87 note. [↩]

Marc de Calvière apparaît d’abord comme conseiller au parlement de Toulouse le 16 mars 1611, puis comme président à mortier en la même institution le 15 octobre 1622¹. Il est encore cité comme président à mortier au parlement de Toulouse en 1631².

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1. Voir Léon Saint-Charles, Inventaire-sommaire des archives de la Haute-Garonne, série B, tome II…, Toulouse, imprimerie A. Chauvin et fils, 1887, p. 48. [↩]
2. Voir le courrier que l’archevêque d’Arles adresse à Richelieu, le 14 décembre 1631, dans Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu : section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome VI : 1931, Paris, A. Pédone, 1985, p. 724-725. [↩]

Anne, alias Antoine Guérin, de Châteauneuf-Randon, comte de Saint-Remèze (ou Remèse, Remézy, Rémézy, Remésy, Rémésy), baron du Tournel et d’Allenc, est le fils d’Alexandre de Châteauneuf-Randon et de sa seconde épouse, Anne de Narbonne-Pelet. 

De confession catholique, chevalier de l’ordre du Saint-Esprit, mestre de camp, il rencontre le duc de Montmorency lors du passage de ce dernier en Avignon en décembre 1631¹ et s’engage aux côtés du duc d’Orléans en 1632. Il use alors de son influence pour rallier une partie de la noblesse languedocienne au parti de la dissidence².

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1. Voir le courrier que l’archevêque d’Arles adresse à Richelieu, le 14 décembre 1631, dans Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu : section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome VI : 1931, Paris, A. Pédone, 1985, p. 724-725. [↩]
2. Voir le courrier que Jean Jaubert de Barrault, archevêque d’Arles, adresse à Richelieu, le 2 juillet 1632, translation publiée en ligne, texte 852 [↩]

Érard VI du Châtelet (1562-1648), chevalier, marquis de Trichâteau, baron de Bonney, Thons et Bulgnéville, seigneur de Cirey (en Champagne), Châtillon (en Vosges), Lomont, etc., est le fils de Jean du Châtelet, seigneur de Thons, et de Claire de Choiseul, sa seconde épouse. Engagé au service du roi de France, il sert comme mestre de camp d’un régiment d’infanterie française sous le règne d’Henri III, qui en fait l’un des gentilshommes de sa Chambre.

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Renaud de Crémeaux, seigneur de La Grange (ou Lagrange), est le fils de Jacques de Crémeaux, seigneur de La Grange et de Saint-Véran, et de Marguerite (ou Madeleine) de Saint-Symphorien-Chamousset. 

Il a épousé en premières noces Sybille de Rebé. Leur fille, Isabeau de Crémeaux, devient baronne de Feugerolles en épousant Gaspard de Capponi, baron de Feugerolles (ou Fougeroles). 

Mestre de camp d’un régiment d’infanterie, Renaud de Crémeaux de La Grange, devenu veuf, sert en Italie et est pourvu du gouvernement de la place de Novi. Assiégé par les Génois, il doit se rendre et est placé en détention dans la ville de Gênes. Son fils trouve la mort lors du siège et son neveu, Philibert de Rebé, baron d’Amplepuis, est aussi fait prisonnier et comme lui envoyé à Gênes. 

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Henri Choart (1610 – après 1687), seigneur de Buzenval, est le fils de Théodore Choart, seigneur de Buzenval, et de Madeleine Potier. Par elle, il est le petit-fils de Nicolas Potier, seigneur de Blancmesnil. Il est le frère aîné de Nicolas Choart de Buzenval (1611-1679), évêque de Beauvais en 1651 à la suite de leur oncle maternel, Augustin Potier.

Il obtient la charge de lieutenant (ou capitaine) au régiment des Gardes en 1638, mais doit renoncer à ses fonctions en 1643, à l’époque de la disgrâce d’Augustin Potier.

Il épouse Marguerite Le Maistre († 1687) et décède après cette dernière.

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