Fabian de Contreras exerce les fonctions de secrétaire de l’ambassade d’Espagne à Paris. Après le départ de l’ambassadeur en titre, don Christobal Benavides de Benevent, il assure les affaires courantes. Il est emprisonné deux jours en juin 1635, puis libéré grâce à l’intervention de Mazarin.

Alain Hugon, Au service du roi catholique : “honorables ambassadeurs” et “divins espions”, représentation diplomatique et service secret dans les relations hispano-françaises de 1598 à 1635, Madrid, Bibliothèque de la Caza de Velazquez (n° 28), 2004,p. 227.

Texte 798,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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Catherine Blanche de Choiseul-Praslin (1599-1673) est la fille de Charles de Choiseul, marquis de Praslin, maréchal de France et de Claude de Cassillac (ou Cazillac) de Cessac.

Elle est la sœur de Roger de Choiseul, marquis de Praslin, qui exerce les fonctions de maître de camp de cavalerie légère au début des années 1630 ; d’Élisabeth de Choiseul-Praslin, qui épouse, en 1642, Henri de Guénégaud, marquis de Plancy et de Guercheville, à qui le poète Tristan l’Hermite dédie ses Lettres mêlées¹ ; et de François de Choiseul (1612-1690), marquis de Praslin.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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1. Pierre Gatulle, Gaston d’Orléans, entre mécénat et impatience du pouvoir, Seyssel, Champ Vallon, 2012, p. 188. [↩]

Roger de Choiseul (v. 1600-1641 ?), marquis de Praslin, maréchal des camps et armées du Roi, est le fils aîné de Charles de Choiseul, marquis de Praslin, maréchal de France, et de Claude de Cassillac (ou Cezillac) de Cessac. 

Il est le frère de Catherine Blanche de Choiseul-Praslin, épouse de Jacques d’Estampes, baron puis marquis de La Ferté-Imbault, maréchal de France en 1651 ; d’Élisabeth de Choiseul-Praslin, qui épouse, en 1642, Henri de Guénégaud, marquis de Plancy et de Guercheville, et à qui le poète Tristan l’Hermite dédie ses Lettres mêlées¹ ; et de François de Choiseul (1612-1690), marquis de Praslin. 

Lieutenant général en Champagne et bailli de Troyes, il est privé de ses charges en 1626 après s’être battu en duel avec le marquis de Vardes². Pardonné par Louis XIII, Roger du Plessis-Praslin reste cependant encore suspect aux yeux du marquis de Châteauneuf en mai 1632³.

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1. Pierre Gatulle, Gaston d’Orléans, entre mécénat et impatience du pouvoir, Seyssel, Champ Vallon, 2012, p. 188. [↩]
2. Son frère François détient également par la suite la charge de lieutenant général au gouvernement de Champagne. Il est aussi gouverneur de Troyes. [↩]
3. Voir le mémoire rédigé par le marquis de Châteauneuf, vers le 31 mai 1632, transcription publiée en ligne, texte 780. [↩]

Notice biographique élaborée par Monsieur Charles-Henri de Sommyèvre.

Louis Jules du Châtelet (8 août 1594 – dès le 24 déc. 1667), connu comme le baron de Cirey lorsqu’il hérite de cette terre de son oncle en 1620, appartient à la plus illustre famille de Lorraine¹. Appartenant à la branche dite de Pierrefitte, il est l’unique fils de Louis du Châtelet (décédé en 1604), seigneur et baron de Cirey, Saint-Amand, Pierrefitte, Domjulien, etc., capitaine dans le régiment du Rhingrave lorsqu’il est assassiné ou tué accidentellement par ce dernier lors d’une partie de chasse en Bavière, et d’Ursula Ruden von Collemberg, fille d’honneur de l’impératrice Marie d’Autriche². Orphelin de père et dernier mâle de sa branche, Louis Jules épouse relativement jeune, par contrat du 25 février 1618, Christine de Gleysenove, fille de Nicolas, seigneur de Marainville-sur-Madon, conseiller d’État du duc de Lorraine et bailli de Barrois, et de Marguerite de Chauvirey³. Ursula était veuve de Paul de Stainville, seigneur de Beurey, gentilhomme ordinaire du duc de Lorraine, épousé et décédé la même année 1615⁴.

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Charles-Henri de Sommyèvre

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1. Dom Augustin Calmet, Histoire généalogique de la maison du Chatelet, branche puînée de la maison de Lorraine…, Nancy, 1741, p. 144-147. [↩]
2. Dom Calmet, ibidem. Pour l’assassinant de Louis du Châtelet voir aussi François de Bassompierre, Mémoires du mareschal de Bassompierre…, 2 vol., Cologne, 1665, tome I, p. 106 et le fonds du Châtelet aux Archives départementales de la Haute-Marne, cote 100 J 262. – Cirey, aujourd’hui Cirey-sur-Blaise se trouve en Haute-Marne – c’est là, chez la marquise du Châtelet, que Voltaire passera quinze ans, de 1734 à 1749 –, Saint-Amand-sur-Ornain et Pierrefitte-sur-Aire se trouvent dans la Meuse, et Domjulien dans les Vosges. [↩]
3. Dom Calmet, ibidem, p. CCXLVI-CCXLVII – « Pièces justificatives ». Pour les Gleysenove, voir Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois, Nancy, 1758, p. 118. [↩]
4. Henri de La Perrière, « Beurey, ses seigneurs et leurs demeures », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, tome XLVI, 5^e série, tome VI, Bar-le-Duc, 1926, p. 27. Beurey-sur-Saulx se trouve dans le département de la Meuse. [↩]

Capitaine du charroi du duc d’Orléans, Antoine Cahoult sollicite un brevet du Roi en 1634, arguant de sa fidélité au souverain depuis un an et demi¹. Le document y faisant référence ne précise cependant rien concernant la nature du brevet demandé. 

Texte 750,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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1. Voir la liste de vingt officiers de Monsieur sollicitant un brevet du Roi, établie en 1634 par Louis Testu, conservée au Ministère des Affaires Étrangères, coll. Mémoires et Documents France, vol. 811, f° 210-211, translation publiée en ligne, texte 750. [↩]

Notice biographique élaborée par Monsieur Charles-Henri de Sommyèvre.

Parmi les différentes familles du nom de Compaing, ceux-ci sont originaires d’Availles, petit bourg du comté de La Marche à la lisière du Poitou, où ils exercent jusqu’au XVI^e siècle l’honorable profession de marchand¹. Louis (II) Compaing († 1668), sieur de l’Étang (olim Lestang), est fils d’un premier Louis Compaing, seigneur de l’Étang (par achat de 1595), anobli par plus de vingt ans d’exercice de la charge de secrétaire du roi (1574-1598), depuis greffier du Conseil privé, enfin greffier au Grand Conseil, et de Claude Chauvelin².

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Charles-Henri de Sommyèvre

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1. Leur origine a pu être indiscutablement établie en rapprochant la notice « Compaing de La Tour Girard », dans le Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou d’Henri Beauchet-Filleau, – page 584 de la seconde édition en 4 volumes, Paris, 1891-1903, tome II, 1895 – et les actes évoqués ici issus des Archives nationales. Ainsi, l’auteur des tableaux des Dossiers bleus 207, dossier « Compaing, 27-33 » – BnF, Manuscrits, Français 29 752 –, ou l’auteur anonyme de la Généalogie de la famille Compaing, Compain et Compin, de 1305 à 1863 – Chalon-sur-Saône, 1865, p. 10 à 12 –, et bien d’autres après eux, se sont trompés en les rattachant aux Compaing de Lyon et d’Orléans dont la noblesse était plus ancienne. – Availles, aujourd’hui Availles-Limouzine, dans le département de la Vienne. [↩]
2. L’inventaire après décès de Louis II Compaing est aux Archives départementales de l’Essonne, cote 79 J 42 9. – Le fief de l’Étang, à ne pas confondre avec l’Étang-la-Ville près de Marly-le-Roi –, appartenait à la paroisse de Garches et se situait entre cette dernière et Marnes-la-Coquette, dans les Hauts-de-Seine. C’est l’un des fiefs qui constituera le domaine de Villeneuve-l’Étang acquis plus tard par Napoléon III. L’Inventaire analytique des Hommages rendus à chambre de France, 3 vol., 1932-1945, publiés par les Archives nationales, tome I, Paris, 1932, page 76, n° 862, qui rapporte l’achat de 1595, est fautif quant à l’identification de l’Étang. Voir aussi Arthur de Boislisle, éd., Mémoires du duc de Saint-Simon, 45 vol., Paris, 1879-1930, tome VIII, p. 5, note 3. – Pour l’office de secrétaire du roi des deux Louis Compaing, père et fils, voir Abraham Tessereau, Histoire chronologique de la Grande Chancelerie de France…, Paris, 1710, p. 179, 255 et 335. – La qualification de greffier du Conseil privé du roi de Louis I^er, citée en 1587, est mentionnée par Michel Félibien, édité par Guy Alexis Lobineau, dans son Histoire de la ville de Paris en 5 volumes, Paris, 1725, tome III, pages 764-765, tandis que celle de greffier au Grand Conseil, citée en 1606, est évoquée par Gustave Chaix d’Est-Ange, dans son Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables à la fin du XIX^e siècle, 20 vol., 1903-1929, tome XI, Évreux, 1912, page 288. – Le contrat de mariage entre Louis I^er Compaing et « Claude Chauvelin, fille de défunt Toussaint Chauvelin, procureur en Parlement et procureur général de la reine-mère, et Marie Malingre, sa veuve », est du 4 juillet 1574 et se trouve aux Archives nationales, Minutier central des notaires, Étude XXXIII, liasse 208. – Pour les Chauvelin, voir l’inventaire après décès du 9 mars 1609 de « Jacques Chauvelin, receveur et payeur du fait et dépens de ses écuries, sieur de Luzeret, et de feue Cécile Boyer sa femme », et différentes autres pièces utiles aux Archives nationales, Minutier central des notaires, Étude XVIII, liasse 213. [↩]

Monsieur de Chavault apparaît dans la correspondance de Richelieu à la date du 18 août 1627 comme engagé aux côtés du maréchal de Thémines dans la défense des côtes bretonnes menacées par les Anglais, puis, en 1630, comme mestre de camp du régiment qu’il a levé.

Voir la lettre que maréchal de Thémines adresse à Richelieu, d’Auray, le 18 août 1627, translation publiée en ligne, texte 748, et le courrier que Claude Bouthillier adresse à Richelieu, le 15 août 1630, dans Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu : section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome V : 1930, Paris, A. Pédone, 1982, p. 523-527, mention page 525.

Texte 748, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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Le marquis Louis de Coëtquen, comte de Combourg, vicomte d’Uzel et de Rouge, est le fils du marquis Jean V de Coëtquen, également titré comte de Combourg, vicomte d’Uzel et de Rouge, baron de Vaurussier, et de Renée de Rohan (elle-même fille de Louis de Rohan, prince de Guénémé et d’Éléonore de Rohan, dame de Gié).

Il trouve la mort au siège de La Rochelle en 1628.

Louis de Coëtquen a épousé Henriette d’Orléans-Rothelin, dont il a deux fils, le marquis Malo de Coëtquen (baptisé le 11 juillet 1611 – † 1674), gouverneur de Saint-Malo à la suite de son père, et capitaine de la compagnie des gendarmes de Richelieu en 1635 ; et Hercule de Coëtquen († 1649), comte de Combourg. 

Voir Pierre Grillon (éd.), Les papiers de Richelieu : section politique intérieure, correspondance et papiers d’État. Tome V : 1930, Paris, A. Pédone, 1982, p. 733 note 1 ;

Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome 2, p. 382 note.

François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, Paris, chez la veuve Duchesne (tomes I à V) puis chez Antoine Boudet (tomes VI à XII), 1770-1778, 12 vol., voir au tome V, p. 17.

Texte 748,

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André Céberet (1603-1674), seigneur du Grand-Boullay, appartient à une famille originaire de Clermont-Ferrand. Il est le fils cadet de Jean Céberet, conseiller du Roi en ses conseils d’État et privé, maître ordinaire en sa chambre des comptes de Bretagne, secrétaire d’ambassade à Venise en 1623, avant d’y assurer la représentation française avant l’arrivée d’Étienne II d’Aligre en 1624, puis agent de la France auprès de l’Empereur, à Vienne, de 1627 à 1632, et de Louise [ou Lucrèce] Le Cocq ((Denis-Louis-Martial Avenel – éd. -, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome VIII, p. 4 ; Madeleine Haehl, Les Affaires étrangères au temps de Richelieu : le secrétariat d’État, les agents diplomatiques (1624-1642), Bruxelles, Bern, Berlin…, P.I.E. Peter Lang, 2006, p. 260 et p. 280.)). Son aîné, Charles Céberet, exerce les fonctions de secrétaire de Pierre Séguier.

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Jean Christophe de Chevrier du Roux († 1657), seigneur de Sigy (en Brie) et de Villeneuve (Villeneuve-sur-Cher), né Jean du Roux, est le fils d’Antoine du Roux et de Françoise de Piedefer. La seigneurie de Villeneuve lui est léguée par Christophe Chevrier, sans héritier de son mariage avec Jacquette Fillette, à condition qu’il prenne le nom de Jean Christophe de Chevrier du Roux et associe ses armes aux siennes¹. Monsieur de Sigy est capitaine d’une compagnie au régiment de Fossez en 1635, affecté à la sécurité de la ville neuve de Nancy. Il apparaît à ce titre dans un mémoire donné comme consignes de sécurité, par Gabriel de La Vallée-Fossez, à Nancy, le 15 décembre 1635 et transmis à Richelieu ((Le document est conservé au Ministère des Affaires étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 27, f° 303-304.)). 

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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1. Gaspard Thaumas de La Thaumassière, Histoire du Berry…, Paris, chez Jacques Morel, 1689, p. 691. [↩]