Charles I^er Duret (1564-1636), seigneur de La Grange et de Chevry, dit « le président de Chevry », est le fils du médecin Louis Duret et de Jeanne Richer¹. Il est aussi le frère du médecin Jean Duret. Gédéon Tallemant des Réaux leur a consacré l’une de ses Historiettes². La fratrie compte un troisième membre : Claude Duret, avocat.

En 1604, Charles Duret est nommé trésorier de France à Caen par provision. Conseiller d’État, proche de Sully, il est promu président en la chambre des Comptes à Paris en 1610. Il est également colonel de la milice bourgeoise du quartier Saint-Paul de la capitale. Par commission datée du 8 août 1615³, Charles Duret est nommé intendant des finances, puis il obtient, en 1621, la charge de greffier et secrétaire des ordres du Roi. En 1629, il exerce, conjointement avec Claude Mallier du Houssay et Pierre de Castille, le contrôle général des finances⁴.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Michel Antoine, Le cœur de l’État. Surintendance, contrôle général et intendances des finances (1552-1791), Paris, Fayard, 2003, p. 186-187. [↩]
2. Voir aussi Antoine Adam (éd.), Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, tome I, p. 170-174 et p. 857-860. [↩]
3. La date est donnée par Michel Antoine, qui précise que la commission elle-même ne porte pas de date, connue par un autre document conservé à la Bibliothèque nationale de France : ibidem, p. 169 note 2. [↩]
4. Michel Antoine, ouvrage cité, p. 184. [↩]

Charles Duval (ou du Val) (1595-1673), seigneur de Coupeauville (aujourd’hui commune d’Épouville, département de Seine-Maritime), dit « le chevalier de Coupeauville », est le fils de Charles Duval, seigneur de Varengeville, l’Ormaye, Autigny et Manneville-en-Auge, conseiller en la cour des aides de Normandie, et le petit-fils de Raoul Duval, seigneur de Varengeville, l’Ormaye, Autigny et Manneville-en-Auge, conseiller en la cour des aides de Rouen avant son fils¹. Il est aussi le frère de Raoul Duval († 31 octobre 1639), seigneur de Manneville et de Coupeauville, reçu au parlement de Rouen le 29 janvier 1614, chevalier de Malte le 7 juin 1631 ; et de Claude Duval de Coupeauville († 1676), prieur de Bourg-Achard, abbé de la Victoire, à Senlis, en 1639, « fort du grand monde » dans les années 1650, auquel Gédéon Tallemant des Réaux a consacré l’une de ses Historiettes².

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1. Selon l’étude de MM. Boulard et Lechevalier dont les références sont données au bas de la notice. Les auteurs indiquent que Raoul Duval décède en 1584, à l’âge de 89 ans, onze ans avant la naissance du chevalier de Coupeauville. [↩]
2. Antoine Adam (éd.), Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, tome I, p. 521-522, citation p. 1071, et p. 1111 et 1153. [↩]

Ursin Durant a été reçu conseiller au parlement de Paris, en la troisième chambre des Enquêtes, le 17 juillet 1587. Il est promu en la Grand-Chambre le 16 mars 1621 et décède le 8 avril 1636. Son fils cadet, Julien Durant, est à son tour reçu conseiller, en la cinquième chambre des Enquêtes, le 9 mars 1626.

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André Duval (ou du Val) (1564-1638) est docteur en théologie et le supérieur des carmélites de France. Il représente, dans les années 1620-1630, le courant ultramontain né chez les réguliers à la suite du cardinal de Bérulle.

André Duval a d’abord étudié le droit et la théologie, puis est ordonné prêtre. En 1596, il est nommé professeur en Sorbonne, et côtoie des théologiens de renom comme Philippe Gamaches et Nicolas Ysambert.

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Christian IV (1577-1648), roi de Danemark et de Norvège, est le fils du roi Frédéric II de Danemark et de Sophie de Mecklembourg-Güstrow. Il accède au trône à la mort de son père, en 1588. Le début de son règne est marqué par une réforme importante de l’armée danoise et des infrastructures du royaume : la flotte du pays est plus que doublée, pour atteindre une soixantaine de navires vers 1610 ; de nouveaux bastions sont construits pour la défense du territoire. À l’issue d’un premier conflit avec le roi Gustave-Adolphe de Suède (guerre de Kalmar), Christian IV obtient, grâce au traité de Knäred, la Laponie suédoise, ainsi qu’une importante somme d’argent.

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Josias Daneau (ou Danault), seigneur de Saint-Gilles (en Poitou), exerce la charge de conseiller au Grand Conseil :  il apparaît comme tel en 1632¹ Il a épousé Anne de Maupeou († 1659), fille de Gilles de Maupeou, seigneur d’Ableiges et de Villeneuve, intendant et contrôleur général des finances.

Voir Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, tome I, p. 503. 

Texte 756,

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1. Voir le texte 756. [↩]

Philippe Duplessis-Mornay (ou du Plessis-Mornay) (1549-1623) est le fils de Jacques Mornay, seigneur de Buhy, et de Françoise du Bec-Crespin, convertie au protestantisme. Tout à la fois homme de guerre et homme de plume, il s’illustre comme diplomate et théologien huguenot engagé au service de la Religion Prétendue Réformée, au plan religieux comme au plan politique.

Entré dès 1576 au service d’Henri de Navarre, bientôt Henri IV, il est un membre influent de son Conseil. Ambassadeur du roi de Navarre en Angleterre et aux Pays-Bas, il obtient, en 1588, le gouvernement de la ville de Saumur qu’il dote d’une académie d’équitation et d’un centre de formation en théologie protestante. Il conserve sa charge jusqu’en 1621, date à laquelle le pillage du château de la ville par les soldats de Louis XIII entraîne la dispersion de sa bibliothèque. Un catalogue manuscrit en a cependant été conservé, aujourd’hui à la Société de l’histoire du protestantisme français, à Paris, boulevard Arago.

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Le comte Maximilian Ernst von Dohna (Dona), seigneur souverain de Wartemberg (Wartenberg, Syców), est le fils aîné de Karl Hannibal von Dohna (1588-1633), seigneur souverain de Wartemberg et seigneur de Bralin, converti au catholicisme, resté fidèle à l’Empereur Matthias lors des révoltes qui soulèvent la Bohême au tout début du XVII^e siècle, président du conseil des finances de Silésie, et d’Anne Elisabetha Zapska von Zap.

Après la défaite de son père lors de la bataille de Strzelin, le 8 février 1633, il doit s’exiler à Prague, où son père décède le 21. Il hérite alors de la principauté de Wartemberg qu’il ne peut regagner en raison de son occupation par l’électeur Jean-Georges de Saxe.

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Le sieur Desbordes apparaît dès 1621 dans la correspondance de Richelieu comme porteur d’une lettre adressée par l’archevêque de Sens, Jean Davy du Perron, à Louis XIII¹.

Il exerce ensuite les fonctions de commissaire de l’artillerie et des vivres, placé sous l’autorité du marquis de La Meilleraye, en qualité de grand-maître de l’artillerie, pour l’approvisionnement des armées françaises engagées en Lorraine en 1635-1636. Au cours de l’été 1635, il honore, en collaboration avec le sieur Ferrier, lieutenant de l’artillerie, les marchés contractés².

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1. Voir le courrier que Marie de Médicis destine à Jean Davy du Perron, frère et successeur à l’archevêché de Sens du cardinal Jacques du Perron, en août 1621, dans Denis-Louis-Martial Avenel – éd. -, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome VII, p. 506. [↩]
2. Voir l’« Ordre que tiendra le sieur Ferrier pour faire voiturer en quinze jours douze mille réseaux de blé de Toul au Pont-à-Mousson », vers le 23 juillet 1635, le document est conservé au Ministère des Affaires étrangères, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 25, f° 318. [↩]

Nicolas II Dupuy, seigneur de La Tour, a épousé en premières noces Marie Fremyn, fille de Guillaume Fremyn et de Marie de Vaissières, puis, en secondes noces, en 1642, Marie Clarcellier, fille d’Olivier Clarcellier, seigneur d’Ouillebert, et de Jeanne Le Roy. Il a débuté sa carrière militaire en intégrant la compagnie de chevau-légers de la garde ordinaire de Louis XIII, sous le commandement de Charles de Schomberg, duc d’Halluin (maréchal de France en 1637), en même temps que « le sieur Barbarin ».

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