Jacques Gaultier, seigneur de La Roche-Gentil (ou La Rochegentil, La Rochegenty, La Roche-Genty) est le fils de Pierre Gaultier, greffier en l’élection de Loudun, et de Jacquette Naudin.

Grenetier au grenier à sel de Loudun, ami de Richelieu, il propose à ce dernier, en 1633, par l’intermédiaire d’Henri d’Escoubleau de Sourdis, de prendre les vingt fermes composant la seigneurie de Richelieu, ce qu’accepte le cardinal-ministre au début du mois d’août¹.

Monsieur de La Roche-Gentil a épousé Marie Malherbe. Leur fils, Abraham Gaultier, devient président au grenier à sel de Richelieu. 

Voir Edwin Bezzina, After the Wars of Religion : Protestant-Catholic Accomodation in the French Town of Loudun, 1598-1665, thèse de doctorat d’Histoire, soutenue à l’université de Toronto, Ontario, Canada, 2004, p. 223 note 66.

Textes 860, 861, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir le courrier que l’archevêque de Bordeaux adresse à Richelieu, le 30 juillet 1633, translation à venir, texte 860, et la réponse que lui fait Richelieu, au début du mois d’août, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome IV, p. 475, translation à venir, texte 861. [↩]

Henri Gouffier (v. 1605-1639), marquis de Boissy (ou Boisy), comte de Maulévrier, seigneur d’Oiron, est le fils de Louis Gouffier, duc de Roannez, marquis de Boisy, et de Claude-Éléonore de Lorraine. Mestre de camp au régiment de Ménillet, il combat en Lorraine en juillet 1635, puis à la bataille d’Avein, mais il est mis en cause en raison de l’indiscipline de ses troupes en 1635¹. Il plaide sa cause auprès de Richelieu par un courrier en date du 1^er août². 

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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1. Le marquis de Boissy figure à la revue des troupes établie le 23 juillet 1635, Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 25, f° 312-314. [↩]
2. Le document a été publié par Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 357-360. [↩]

Léonard Goulas (1594-1661), seigneur de Frémoy, puis seigneur de Ferrières-en-Brie (en 1644), est le cinquième et dernier fils de Paul Goulas, seigneur de Frémoy, conseiller au Châtelet de Paris, et de Madeleine de Repichon. Élevé par son oncle Jean Goulas, celui-ci l’oriente jeune vers une carrière financière avant de l’introduire auprès du commandeur de La Porte, qui lui permet de découvrir Rome et Naples au cours d’un voyage en Italie¹.

Entré au service du duc d’Orléans vers 1617, après la mort de Jean Goulas, en qualité de trésorier, il est pourvu de la charge de secrétaire des commandements du duc d’Orléans, après la disgrâce et l’emprisonnement du maréchal d’Ornano en 1626. Grâce à son intercession, son cousin germain, Nicolas Goulas, fils de Jean, devient quant à lui à la même époque gentilhomme ordinaire de Monsieur. La distinction, dans les sources, de Léonard et de Nicolas Goulas, est rendue difficile à la fois par leur proximité mutuelle et par leur proximité avec le frère du Roi. L’historiographie les concernant est souvent contradictoire.

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1. Noémi Hepp – éd. -, Mémoires et autres inédits de Nicolas Goulas, gentilhomme ordinaire de la chambre du duc d’Orléans…, Paris, librairie Honoré Champion, 1995, p. 186. [↩]

Nicolas Goulas (1603-1683), seigneur de La Mothe (ou La Motte, en Brie), est le fils de Jean Goulas († 1613), « trésorier de l’extraordinaire des guerres », et de « Marie Grangier Liverdis »¹, ou, selon Pierre Gatulle, le fils de « Nicolas Goulas (1556-1613), trésorier des Ligues suisses puis de l’Ordinaire des guerres », et de Marie Grangier². Pierre Gatulle mentionne cependant que Nicolas Goulas est placé en 1613 sous la protection juridique de Pierre Malo, mari de l’une de ses sœurs, Marie Goulas, « seconde fille de Jean Goulas »³. Il est aussi le cousin germain de Léonard et de Claude Goulas, respectivement secrétaire des commandements et intendant, ou contrôleur, des Maisons du duc d’Orléans⁴.

Il entre au service du duc d’Orléans en 1626 comme gentilhomme ordinaire, sur la recommandation de Léonard Goulas⁵. La distinction, dans les sources, de Léonard et de Nicolas Goulas, est rendue difficile à la fois par leur proximité mutuelle et par leur proximité avec le frère du Roi. L’historiographie les concernant est souvent contradictoire.

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1. Eugène Griselle  – pub. -, Maisons de la Grande Mademoiselle et de Gaston d’Orléans, son père, Paris, éditions de documents d’Histoire, 1912, p. 6. [↩]
2. Pierre Gatulle, Gaston d’Orléans, entre mécénat et impatience du pouvoir, Seyssel, Champ Vallon, 2012, p. 385. [↩]
3. Ibidem. [↩]
4. Nouvelles archives de l’art français : recueil de documents inédits publiés par la Société de l’art français, Paris, J. Baur, librairie de la société, 1873, p. 329. [↩]
5. Noémi Hepp – éd. pour la Société de l’histoire de France -, Mémoires et autres inédits de Nicolas Goulas, gentilhomme ordinaire de la chambre du duc d’Orléans…, Paris, librairie Honoré Champion, 1995, p. 34. [↩]

Claude Goulas, sieur de Bergy, fils de Paul Goulas, seigneur de Fremoy, conseiller au Châtelet de Paris, et de Madeleine de Repichon exercerait la charge d’intendant, ou contrôleur,des bâtiments du duc d’Orléans, tandis que son frère Léonard détient celle de secrétaire des commandements de Monsieur¹. Leur cousin germain, Nicolas Goulas, est quant à lui gentilhomme ordinaire de Monsieur².

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1. Voir Nouvelles archives de l’art français : recueil de documents inédits publiés par la Société de l’art français, Paris, J. Baur, librairie de la société, 1873, p. 329. Eugène Griselle avance le nom de François Goulas, qui n’est cependant évoqué que par lui, Eugène Griselle – pub. -, Maisons de la Grande Mademoiselle et de Gaston d’Orléans, son père, Paris, éditions de documents d’Histoire, 1912, p. 12 ; le nom de Claude Goulas, frère de Léonard, est mentionné par Noémi Hepp, comme correcteur des comptes, et non comme intendant du duc d’Orléans, voir Noémi Hepp – éd. -, Mémoires et autres inédits de Nicolas Goulas, gentilhomme ordinaire de la chambre du duc d’Orléans…, Paris, librairie Honoré Champion, 1995, graphique I, p. 24, voir aussi p. 49. [↩]
2. Eugène Griselle, ouvrage cité, p. 6 et 12. [↩]

Jean Gratiollet de Daubas (ou Daubis), écuyer, héraut d’armes de France au titre d’Alençon. Né à Agen en 1600, il est d’abord capitaine et major de la ville d’Abbeville, en Picardie. Par commission en date du 12 mai 1635¹, il est chargé, par Louis XIII et par Richelieu, de porter la déclaration de guerre de la France à l’Espagne au Cardinal-infant, gouverneur des Pays-Bas espagnols, qui se trouve à Bruxelles. 

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1. Denis-Louis-Martial Avenel  – éd. -, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, t. IV, p. 762, voir aussi p. 763 note. [↩]

François Ogier, sieur de Cavoye [ou Cavois, Cavoys], écuyer, est originaire de Picardie. Il a épousé, le 16 septembre 1625, Marie de Lort [ou de l’Or] de Sérignan (v. 1602-1665), veuve de Jean de La Croix, conseiller au présidial de Nîmes.  De leur union naissent dix enfants, dont le marquis Louis de Cavoys, grand maréchal des logis. 

D’abord au service du duc de Montmorency, les qualités de bretteur de François Ogier de Cavoye lui permettent de passer à celui de Richelieu après 1’exécution du gouverneur du Languedoc. 

Au mois d’août 1634, François Ogier de Cavoye devient capitaine de la compagnie des mousquetaires à pied de Richelieu, peu de temps après la création de l’unité. 

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