Nicolas Le Camus († 1637) est le fils du conseiller d’État Nicolas Le Camus (1568-1648), dit « le Riche », fermier général des gabelles, et de Marie Colbert (1580-1642). Il est le frère d’Antoine Le Camus (1603-1687), premier président en la chambre des Enquêtes du parlement de Paris, intendant en Languedoc ; il est également le beau-frère de Michel Particelli d’Hémery, qui a épousé leur sœur, Marie Le Camus.

Conseiller au Grand Conseil en 1626, il est pourvu de la charge de procureur général à la cour des aides en 1631.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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Louis Le Barbier est l’un des traitants les plus importants de l’époque. Il détient également les charges de secrétaire et maître d’hôtel du Roi. En 1633, c’est lui qui supervise la construction des nouvelles fortifications de Paris¹. Il se voit alors offrir par Richelieu l’un des terrains à bâtir bordant la Grande Rue en la ville de Richelieu, et y construit un pavillon, au numéro 15².

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1. Françoise Bayard, Le monde des financiers au XVII^e siècle, Paris, Flammarion, 1988, p. 98. [↩]
2. Voir la plateforme ouverte du patrimoine, notice consacrée à l’hôtel dit « pavillon du grenier à sel » à Richelieu, disponible en ligne, consultée le 22/06/2024. [↩]

Jacques Lemercier (ou Le Mercier, Mercier) (v. 1585-1654) est originaire de Pontoise et issu d’une famille de maîtres-maçons reconnus. Il est le fils de Nicolas Lemercier (1541-1637), auprès de qui il se forme au métier d’architecte qu’il exerce ensuite, comme ses demi-frères, Pierre et Nicolas Lemercier. Après un séjour à Rome vers 1605-1610, auprès de Charles de Neufville d’Alincourt, gouverneur de Pontoise, envoyé en ambassade auprès du Pape, au cours duquel il complète sa formation et s’initie à la gravure, il est nommé architecte du Roi et se voit confier, en 1613, le chantier du pont neuf de Toulouse.

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Henri de Lorraine (1614-1664), archevêque de Reims de 1629 à 1641, 5^e duc de Guise en 1640, prince de Joinville (1640-1641), et comte d’Eu de 1640 à 1657, est le fils cadet de Charles de Lorraine, 4^e duc de Guise, et d’Henriette-Catherine de Joyeuse, elle-même nièce du cardinal de Joyeuse.

Destiné à l’état ecclésiastique, il est nommé archevêque de Reims dès l’âge de 15 ans.

En 1623, il obtient du Pape l’abbaye de Corbie, vacante depuis le décès de Louis de Lorraine, cardinal de Guise, en 1621. Il la conserve jusqu’en 1642¹.

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1. Voir Denis de Sainte-Marthe, Gallia Christiana, Parisiis, ex typographia Regia, 1715-1865, 16 volumes, tome 10, col. 1288. [↩]

François III Loaisel († 1670) (ou Loysel, Loisel), seigneur puis marquis de Brie, seigneur de Chambière (paroisse de Saint-Armel, évêchés de Rennes), est le fils d’Isaac Loaisel († 1634), seigneur de Brie, second président au parlement de Bretagne, et de Catherine Faucon de Ris. Contrairement à son père et à ce qu’indique le Dictionnaire biographique des hommes vivants, édition de 1850, François III Loaisel ne dispose pas de la charge de président à mortier au parlement de Bretagne¹. Il aurait cédé la charge de conseiller au parlement de Bretagne avant 1630 à Pierre Cornulier, seigneur de La Haye².

François III Loaisel est en revanche pourvu de l’office de président du présidial de Nantes, qu’il conserve jusqu’en 1634. À l’époque de la mort de son père, il cède cette charge à Jean Blanchard, pour le fils de ce dernier, César-Auffray Blanchard, marquis du Bois de la Musse, contre le paiement de 42 000 livres à Jean de Harouys (ou Jean Harrouys), ancien président du présidial de Nantes et créancier de François Loaisel³.

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1. Biographie générale : édition publiée sous le titre de Dictionnaire biographique des hommes vivants, II^e volume de l’édition de 1850, Paris, Institut des archives historiques, sans date, p. 3 de la Maison de Loaisel de Saulnais, disponible en ligne, consultée le 01/05/2014. [↩]
2. Comte Ernest de Cornulier-Lucinière, Second supplément à la généalogie de la maison de Cornulier imprimée en 1847, Orléans, imprimerie Chenu, 1863, p. 18, disponible en ligne, consulté le 01/05/2024. [↩]
3. Dominique Le Page, « Un jeune premier président de la chambre des comptes de Bretagne au XVII^e siècle : Jean-Baptiste Becdelièvre (1678-1722) », dans Paul Delasalle, François Lassus, Corine Marchal et François Vion-Delphin (dir.), Mélanges offerts au professeur Maurice Gresset : des institutions et des hommes, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2007, p. 235-248, voir p. 245 note 47. [↩]

Gabriel de Lambertye (ou Lambertie), baron de Montbrun, seigneur de Miallay, Noyre, Eschalat, Saint-Paul-de-la-Roche, Vassoux etc., est d’abord capitaine de chevau-légers, puis mestre de camp d’enseignes à drapeaux blancs. Il se distingue en Lorraine dès 1630.

Il lève le régiment qui porte son nom le 5 février 1632. En juillet, à la suite du traité de Liverdun, il prend possession, au nom de Louis XIII, des villes de Stenay, Clermont-en-Argonne et Jametz, dont les populations doivent prêter serment de fidélité au roi très chrétien. Il en reçoit alors le commandement général.

Son régiment ayant été licencié à l’issue de la campagne militaire, il est reconstitué en juillet 1634 pour former la garnison de Nancy : on note, pour la fin de la même année, un Extrait général des revenus faits aux régiments de Brazeux, Lamberty et Fossez en un champ proche de la ville de Nancy, le XXIIII^e novembre XVI^C XXXIIII est conservé aux Archives diplomatiques¹.

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1. Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 15, f° 332-335. [↩]

Hugues de La Boulaye, seigneur du Bois, est pourvu de la charge de sous-lieutenant de la compagnie des mousquetaires du Roi en 1634, lorsque Louis XIII en prend le titre de capitaine et nomme comme capitaine-lieutenant le comte de Tréville (ou Troisville) et comme cornette Louis Goulard.

Voir Julien Wilmart, Les Mousquetaires du Roi…, Paris, Tallandier, 2023, p. 575.

Texte 804,

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Charles-Albert de Longueval (1606-1663), comte de Bucquoy (ou Buquoy) est le fils de Charles-Bonaventure de Longueval (1571-1621), comte de Bucquoy, gouverneur et grand bailli de Hainaut, et de Madeleine de Biglia († 1654). 

À la suite de son père, il accède aux fonctions de gouverneur et grand bailli de Hainaut au mois d’avril 1632. Il est également gouverneur de Valenciennes. Il est fait chevalier de la Toison d’Or. 

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Hector Le Breton, seigneur de La Doinneterie (ou Doynetrie) et de La Chesnaye, exerce d’abord successivement les charges d’huissier ordinaire de la chambre du Roi en 1590, de commissaire des guerres en la marine du Ponant en 1601 et de commissaire ordinaire des guerres en 1603. Aux côtés d’Henri IV au siège d’Amiens en septembre 1597, il est blessé à un œil, dont il perd l’usage.

Surtout, héraut Montjoie et roi d’armes de France en 1615, il est, à ce titre, cité par M. Rousset, dans son Cérémonial diplomatique des cours de l’Europe, à l’occasion des « cérémonies observées dans la prestation du serment par le roi Louis XIII pour l’exécution du traité de paix et d’alliance conclu à Suze, entre Sa Majesté et Charles I^er, roi de la Grande-Bretagne, le 24 avril 1629 »¹. Le traité de Suze devait mettre un terme au conflit ouvert au Canada deux ans plus tôt, par l’attaque des établissements français par les Anglais.

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1. Voir au tome premier, à Amsterdam et La Haye, 1739, p. 391. [↩]

André Le Clercq exerce à partir 1630 les fonctions de secrétaire de l’ambassade de Flandre à Paris, et représente les intérêts des Pays-Bas espagnols auprès de Louis XIII, aux côtés de l’ambassadeur d’Espagne. Ce dernier reste cependant l’interlocuteur privilégié, chargé des négociations diplomatiques à la fois pour Philippe IV et pour le Cardinal-infant. La représentation flamande, comme la représentation diplomatique espagnole, est fermée lors de l’entrée en guerre ouverte en mai 1635¹. 

À cette époque, les courriers échangés par André Le Clercq et le père Chanteloube sont interceptés, ainsi qu’un courrier de Jean-Baptiste La Faille à André Le Clercq, probablement par Arnould de Nouveau, et transmis à Richelieu². André Le Clercq regagne alors les Pays-Bas³.

Textes 796, 799, 

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1. Sophie Guérinot-Nawrocki, Les réseaux d’information et la circulation des nouvelles autour de l’exil de Marie de Médicis (1631-1642), thèse de doctorat d’histoire, soutenue à l’université de Paris-Sorbonne, dir. L. Bély, 2011, p. 81, note 59. [↩]
2. Voir les courriers d’André Le Clercq au père Chanteloube, du 24 mai 1635, du père Chanteloube à André Le Clercq, du 25 mai, et de Jean-Baptiste La Faille à André Le Clercq, du 26 mai, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 247-248, 254-256, 260-261. [↩]
3. Voir le courrier que René Augier adresse à Balthazar Gerbier, le 8 juin 1635, également intercepté, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, ouvrage cité, p. 298-300. [↩]