Archives de catégorie : Notices lettre S

Savoie (Charles Thomas de, prince de Carignan)

Charles Thomas de Savoie (1596-1656), prince de Carignan, dit « le prince Thomas », est le fils puîné du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie († 1630) et de Catherine Michelle de Habsbourg (elle-même fille du roi d’Espagne Philippe II et d’Élisabeth de France). Il est le frère cadet de Victor-Amédée Ier de Savoie (1587-1637), duc de Savoie, prince de Piémont et beau-frère de Louis XIII, et, par sa mère, le cousin du roi d’Espagne. 

En juin 1621, le prince Thomas est nommé gouverneur général de Savoie1.

Il épouse, en 1625, Marie de Bourbon, fille de Charles de Bourbon, comte de Soissons, et d’Anne de Montafié. Il devient, par son mariage, le beau-frère du comte de Soissons, Louis de Bourbon, dont son épouse et lui héritent en 1641. 

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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  1. Frédéric Ieva, La diplomatie savoyarde au cœur de l’Europe : Savoie-Piémont et France au temps de Victor-Amédée Ier et de Christine de Bourbon (1630-1648), thèse de doctorat soutenue le 5 juin 2020, à l’université de Grenoble-Alpes, sous la direction de Giuliano Ferretti, p. 425. []

Saint-Denis (Monsieur de)

À partir de 1636, Monsieur de Saint-Denis semble exercer, à la demande de Richelieu, et sous le contrôle de Claude Bouthillier, surintendant des finances, une forme de curatelle sur les affaires privées du marquis du Pont-de-Courlay, neveu du cardinal-ministre, en compagnie de l’oncle par alliance du lieutenant général des galères, Jacques II Barrin de La Galissonnière1. Denis-Louis Martial Avenel a signalé les nombreuses plaintes de Richelieu concernant la conduite du marquis du Pont-de-Courlay, aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée, ses dépenses et l’ampleur de ses dettes. Le 6 juin 1636, le cardinal-ministre informe son neveu avoir « donné aux sieurs de La Galissonnière et de Saint-Denis, qui prennent soin de [ses] affaires, un ordre pour l’emploi de [son] revenu. »  ((Courrier de Richelieu au marquis du Pont-de-Courlay, publié par Denis-Louis-Martial Avenel, ouvrage cité, tome V, p. 481-482.)).

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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  1. Voir le courrier que Richelieu adresse à Claude Bouthillier, de Rueil le 23 juillet 1638, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, t. VII, p. 194. []

Saunier (François)

François Saunier (ou Saulnier) a été reçu conseiller au parlement de Paris, en la deuxième chambre des Enquêtes, le 21 ou le 23 juillet 16121. Il résigne sa charge en janvier 1637.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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  1. Voir Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, t. 2, p. 939 ; Antoine Adam – éd. – , Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. 2, p. 1121. []

Sacchi (père Athanase)

Le père Athanase Sacchi (ou Sacqui, Sacquy, Sachi) appartient à l’ordre des minimes, comme le père Charles, que le père Joseph recommande à Richelieu en juin 1635 comme informateur aux Pays-Bas espagnols1. Jean-Christian Petitfils dit de lui qu’il « était le chef d’un important groupe d’espions »2.

Originaire de Lyon, le père Sacchi se met d’abord au service de Guillaume du Vair, premier président au parlement de Provence au tout début du XVIIe siècle, mais aussi garde des sceaux de France3.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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  1. Dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 320-323. []
  2. Jean-Christian Petitfils, Louis XIII, Paris, Perrin, 2008, p. 609. []
  3. Jean Jaubert de Barrault, archevêque d’Arles, à Richelieu, 26 avril 1632, texte original publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 185 ; translation publiée en ligne texte 645. []

Salles (Henri de, baron de Vouthon, dit “le baron de Salles”)

Henri de Salles (ou des Salles), chevalier, baron de Vouthon (des Vouthons), dit « le baron de Salles », est le second fils d’Henri des Salles, chevalier, baron de Rorté, guiton des gendarmes du duc de Lorraine, et d’Élisabeth de Mérode. Il est le frère cadet de Claude des Salles, baron de Rorté, au service du roi de France, colonel du régiment de Bassigny, gouverneur de la place de Vaucouleurs, et brillant diplomate. Il est aussi le frère de Philippe des Salles, né après lui, dit « le baron de Dainville », colonel de cavalerie au service de l’empereur Ferdinand II, dont Louis XIII fait confisquer les biens situés en France, à la demande du baron de Rorté, afin qu’ils échappent aux pillages et convoitises.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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Souillac (Jean, seigneur de Mommège)

Jean V de Souillac, seigneur de Mommège (ou Montmège), de Salagnac, de Terrasson et de Gaubert, est le fils aîné de Jean IV de Souillac et de Jeanne de Pompadour. Il est mestre de camp d’un régiment d’infanterie et capitaine-colonel des cent-Suisses de la garde ordinaire du corps du Roi, lieutenant général de ses armées lorsqu’il décède en 1655. Son régiment est engagé dans la bataille d’Avein (le 20 mai 1635), au cours de laquelle il se signale1.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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  1. Voir le récit de la bataille d’Avein, 27 mai 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 261-275. []

Charles Ier Stuart (roi d’Angleterre)

Charles Ier Stuart (1600-1649), roi d’Angleterre, Écosse et Irlande, est le fils du roi Jacques Ier, auquel il succède en mars 1625, et d’Anne de Danemark (1574-1619). Il est aussi le petit-fils de Marie Stuart, et le beau-frère du comte palatin Frédéric V, qui a épousé sa sœur, Élisabeth.

Il épouse, le 11 mai 1625, Henriette Marie de France, sœur cadette de Louis XIII.

Voir Bernard Cottret, La révolution anglaise (1603-1660), Paris, Perrin, 2015. 

Textes 628, 651, 748, 776, 989, 990

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

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Simmern (Frédéric V von, comte palatin du Rhin)

Frédéric V von Simmern (1596-1632) est le fils du comte palatin du Rhin Frédéric IV von Simmern et de Louise-Julienne d’Orange-Nassau. À la tête de l’Union protestante créée par son père (disparu en 1610), représentant de la branche protestante de la famille Wittelsbach, le comte palatin du Rhin a accepté, au mois d’août 1619, la couronne élective de Bohême offerte par les États, à la suite des tensions apparues avec l’empereur Ferdinand II de Habsbourg.

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Saxe (Jean-Georges Ier de)

Jean-Georges Ier de Saxe (1585-1656) est le fils de l’électeur de Saxe Christian Ier et de Sophie de Brandebourg. Il succède à son frère, Christian II, décédé en 1611. En 1619, il refuse toute prétention à la couronne de Bohême et bien qu’à la tête de la principauté protestante la plus importante du Saint Empire, il contribue à l’élection de Ferdinand II de Habsbourg. Allié à ce dernier, il combat l’électeur palatin Frédéric V en Lusace et en Silésie. 

Après la bataille de la Montagne Blanche, Jean-Georges de Saxe s’éloigne de l’Empereur, mais ne rejoint pas pour autant l’Union évangélique. Il préfère s’en tenir à une politique attentiste. En 1629, cependant, l’édit de Restitution le conduit à se rapprocher de ses coreligionnaires. 

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Scarron (Paul, dit “Paul Scarron le Jeune”)

Paul Scarron le Jeune (1610-1660) est le fils de Paul Scarron l’Apôtre († 1643) et de sa première épouse, Gabrielle Goguet. Il naît trois ans après un enfant également prénommé Paul qui n’a pas survécu, et un premier fils, Pierre, prématurément disparu. Son parrain est Alexandre II d’Elbène, seigneur de La Mothe, capitaine de cinquante hommes d’armes et maître d’hôtel de la Reine, fils d’Alexandre Ier d’Elbène (1554-1613), conseiller d’État, et de Marguerite d’Elbène. Sa marraine est Marie d’Aligre, épouse de Philippe de Béthune, gouverneur de Monsieur, frère du Roi1.

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  1. Henri Chardon, Scarron inconnu et les types des personnages du roman comique, Genève, Slatkine Reprint, 1970, 2 tomes en un volume, tome 1, p. 397-398. []