Jean du Tillet, seigneur de Gouaix, en Brie, est le fils aîné d’Élie du Tillet, seigneur de Gouaix, maître d’hôtel du Roi, et de sa première épouse, Philippe Viole¹. Il est le petit-fils de Jean du Tillet († 1570), seigneur de La Salle-de-Rais et d’Aulaigne, greffier civil au parlement de Paris, auteur du Recueil des Roys de France publié en 1580. Il est enfin le frère de Jacques du Tillet, gentilhomme servant de la bouche du Roi en 1602.

Titulaire de la charge de conseiller au Grand Conseil, il devient maître des requêtes le 21 janvier 1612.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Michel Popoff indique qu’Élie du Tillet contracte une seconde union avec Marie Le Fèvre de Caumartin, veuve, en 1589, de Jean-Jacques de La Vergne, et qu’il accède à la charge de grand-maître des eaux et forêts de Champagne, Brie, Bourgogne et Auvergne. Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, tome II, p. 970, 1001, et 1015. [↩]

Jean Turquant (ou Turcant) († 1646), seigneur d’Aubeterre, est le fils de Charles Turquant, seigneur d’Aubeterre, conseiller à la cour des Aides puis maître des requêtes de l’hôtel du Roi, et de Jeanne Le Gay. D’abord conseiller au parlement de Bretagne, il est reçu à la charge de conseiller au parlement de Paris le 13 février 1608. Le 9 janvier 1614, il accède à celle de maître des requêtes de l’hôtel du Roi.

En 1623, Jean Turquant est nommé intendant de justice et de police en Normandie, à Rouen, en charge de la réforme des gabelles. En 1625, il est intendant en Picardie, avant d’être envoyé à Lyon.

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Jacques Talon (1588-1648) est le premier fils d’Omer I^er Talon (1538-1618) et de Suzanne Choart de Buzenval (1545-1643). Il est aussi le frère aîné d’Omer II Talon. Il a épousé Catherine Gueffier, dont il a deux filles. 

Il devient avocat au parlement de Paris en 1599 et se forge une renommée dont bénéficie son frère à partir de 1613, année où ce dernier le rejoint au sein de l’institution. 

En 1621, Jacques Talon devient avocat général au Parlement, charge qu’il exerce jusqu’en 1631¹. Il est alors reçu conseiller ordinaire du Roi en ses conseils d’État et résigne en faveur d’Omer II son office d’avocat général. 

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1. Michel Popoff – pub. -, Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, t. II, p. 1041. [↩]

Le père Jacques Talon (1598-1671) est le fils de Nicolas Talon, notaire et secrétaire au Parlement. Il exerce les fonctions de secrétaire du cardinal de La Valette, et réunit les Mémoires de Louis de Nogaret, cardinal de La Valette, général des armées du Roi en Allemagne, en Lorraine, en Flandre et en Italie…¹. Il entre à l’Oratoire en 1648 et est pourvu du prieuré de Saint-Paul-aux-Bois, au diocèse de Soissons². Antoine Aubery puise dans ses papiers pour la publication des Mémoires… du cardinal de Richelieu³.

Textes 677, 678, 713, 715, 721, 

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1. Paris, imp. de P.-D. Pierres, 1772, 2 volumes. [↩]
2. Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, voir au tome huitième, p. 141. [↩]
3. Antoine Aubery, Mémoires pour l’histoire du cardinal duc de Richelieu, Paris, chez Antoine Bertier, 1660, en deux volumes. Le tome 1 concerne la période 1584-1636, le tome 2, la période 1636-1642 ; voir à ce sujet Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, L’œil et la plume de Richelieu, correspondances croisées, 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2020, p. 12. [↩]

Jacques Turgot (v. 1594-1659), « seigneur de Saint-Clair, Sousmont, Sainte-Croix etc. » selon La Chesnaye-Desbois¹, « seigneur de Saint-Clair et du Mesnil-Gondouin » selon Michel Popoff² est le fils d’Antoine Turgot, avocat au parlement de Rouen, et de Madeleine Auger. Il choisit d’abord la carrière militaire. Selon La Chesnaye-Desbois, il est député, vers l’âge de 20 ans, de la noblesse du bailliage de Caen aux États généraux de Normandie puis il est député de la noblesse auprès du Roi pour lui présenter ses cahiers de doléances. Il se tourne ensuite vers la magistrature : d’abord conseiller au parlement de Rouen, où il est reçu le 29 juillet 1616, aux Requêtes du Palais, puis maître des requêtes le 2 janvier 1630³, il est ensuite, selon Michel Popoff, intendant d’armée en Picardie, Blésois, Berry et la Marche.

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1. Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, tome XII, Paris, chez Antoine Boudet, 1778, p. 698. [↩]
2. Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, t. 2, p. 986. [↩]
3. Ibidem. La Chesnaye-Desbois donne, quant à lui, la date de 1619. [↩]

Pierre Thévenin est conseiller au présidial de La Rochelle.

Voir Antoine Adam (éd.), Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. 2, p. 1372.

Texte 516,

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François Thévenin († 1652) exerce, comme le père et le frère de Denis Charpentier, les fonctions de chirurgien oculiste du Roi. Il appartient à la maison du duc de Bellegarde, et a assis sa notoriété sur trois opérations de la cataracte pratiquées avec succès sur des aveugles qui ont, grâce à lui, recouvré la vue. Il possède un jardin près de la porte de Richelieu à Paris, qu’il ouvre à la bonne société de son temps.

Voir Antoine Adam (éd.), Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. 1, p. 121, 806, 816 et t. 2, p. 445, 1286 et 1708.

Texte 516, 

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